19 Aug 2012

On being an obsessive planner

My name's Gaëlle, and I am an obsessive planner. But it's all my Mom's fault.

It probably all started when she was very young. Then she grew up to become the head of organisation of a society. That was her job title. I wish I was kidding you, but no.

She also grew up to become a Mom. Mine.

So of course, her love for organising creeped into our lives at home and made its way into our hearts. Things changed slowly. We didn't realise it. We were simply following the logical course of things. Plus, it was mostly my mom's work—not ours, not mine. The kitchen reorganised every other month. An Excel-made family monthly planner stuck on the fridge. An Excel table to keep track of our brother and mine's pocket money. A database of all the movies we own.

Not my work—until I woke up to realise I had been using the same colour code for all my course notes for the previous five years.

Then there was the fact I couldn't do anything without making a list first. Then I had to buy notebooks to write lists in. And different ones for different themes and types of lists. I kept reorganising my books in ways I found logical (although the logic tended not to be obvious to the rest of the world.) I did all my homework several days in advance and was always several weeks ahead on flashcards.

I caught it. I had the organisation virus! And it got even worse when we went on trips.

As you VERY WELL KNOW since I'm sure I've mentioned it about five thousand times, I'm going to New York very soon. And since I'm an obsessive planner, I've been planning since pretty much before we even got the tickets.

So first, there's this Moleskine notebook I have. I've been working on it for a while... since it's my pre-trip notebook. (Yes, it's this bad.) It's full of information about New York and maps and places we need to check out and places of interest ordered by borough and cupcake shops that seem good and size charts and... There's also this suitcase plan sketch I've made, to plan all the clothes I'm taking and what outfits I can make out of them. And a playlist of New-York related songs is on the works.

I have a problem, don't I?

It's a problem I like, though. Being an obsessive planner is great: you get to relish the eagerness of doing things. By devoting countless hours to organising stuff, you ensure—not that everything will be perfect—but that you'll do your best at getting close to it.

When it comes to travelling, it's even better. When we'd go abroad with my parents, we'd rarely stay in one place. Rather, we'd map out a circuit and explore as much as possible. My Mom always had to plan months in advance the hotels we'd stay at, the towns we'd go through, and the spots we'd visit. Thus the visits were fantastic because we were so excited to go places, we'd imagine the beauty and exhilaration of the unknown, and it always turned out better than we'd expected.

This time around, I've planned way more than my Mom. The apprentice's finally overcome the master. That's the New York effect for you.


***

Je m'appelle Gaëlle, et je suis maniaque de l'organisation. Mais c'est entièrement la faute de ma mère.

J'imagine que ça a commencé quand elle était toute petite. Et puis elle a grandi, et est devenue responsable de l'organisation dans une société. Oui, c'était ça son poste. J'aimerais pouvoir dire que c'est une blague, mais non.

Elle est aussi devenue maman. La mienne.

Donc, évidemment, son amour de l'organisation s'insinua dans nos vies à la maison et s'installa dans nos coeurs. Les choses changèrent lentement, sans qu'on s'en rende vraiment compte. On ne faisait que suivre la course naturelle des choses. En plus, c'était surtout l'oeuvre de ma mère — pas la nôtre, pas la mienne. La réorganisation de la cuisine tous les deux mois. L'agenda de la famille fait sur Excel accroché au frigo. Un tableau Excel pour garder une trace de notre argent de poche à mon frère & moi. Une base de données pour répertorier l'intégralité de nos DVDs.

Pas mon oeuvre—jusqu'à ce que je me réveille un matin en réalisant que ça faisait cinq ans que j'utilisais le même code couleur pour mes notes de cours.

Et puis il y avait le fait que je n'arrivais à rien sans commencer par faire une liste. Et puis j'ai commencé à acheter des carnets pour y écrire mes listes. Et des carnets différents en fonction des thèmes et types de listes. Je n'arrêtais pas de réorganiser ma bibliothèque de façons qui me paraissaient logiques (bien que la logique en question était généralement un peu obscure.) Je faisais mes devoirs plusieurs jours en avance et j'avais toujours plusieurs semaines d'avance niveau fiches.

Je l'avais attrapé. J'avais le virus de l'organisation ! Et ça devenait encore pire lorsqu'on partait en voyage.

Comme vous le savez TRÈS BIEN vu que je l'ai certainement déjà mentionné cinq mille fois, je vais très bientôt à New York. Et vu que je suis maniaque de l'organisation, j'ai commencé à planifier le voyage avant même qu'on ait réservé les billets.

D'abord, il y a ce Moleskine. Ca fait un moment que j'y travaille... vu que c'est mon carnet pré-voyage. (Oui oui, on est à ce niveau.) Il est plein d'informations sur New York et de plans et d'endroits où il faut qu'on aille et de points d'intérêts classés par quartiers et de cupcake shops qui ont l'air de valoir le coup et de tableaux de correspondances de tailles et... J'ai aussi fait un schéma pour ma valise, pour préârer tous les vêtements que je veux prendre et les tenues que je peux faire avec. Et je suis en train de faire une playlist spéciale New York.

J'ai un problème, hein ?

Mais c'est un problème que j'apprécie. Être manique de l'organisation est génial, parce que ça permet de se délecter de la simple impatience de faire quelque chose. En passant des heures à organiser quelque chose, on est certains—non pas que tout sera parfait—mais qu'on aura tout fait pour en être proche.

C'est encore mieux dans le cas des voyages. Quand on partait en voyage avec mes parents, il était rare qu'on reste à un seul endroit. On était plutôt du genre à faire un circuit afin de visiter le plus d'endroits possible. Ma mère devait toujours tout planifier des mois en avance pour trouver des hôtels, des villes à traverser et des endroits à visiter. Cela rendait les visites d'autant plus fantastiques qu'on était impatients d'y aller, qu'on avait imaginé la beauté et l'euphorie de l'inconnu, et elles étaient toujours meilleures que prévues.

Cette fois-ci, j'ai planifié bien plus que ma mère. L'apprentie a enfin dépassé le maître. C'est l'effet New-York.

5 comments:

  1. "There's also this suitcase plan sketch I've made, to plan all the clothes I'm taking and what outfits I can make out of them"...Dieu sait que je te connais depuis un bout de temps mais là...je suis quand même scotchée. :p

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  2. Ceci dit, c'est un peu hypocrite de ma part parce que j'ai toujours trouvé trop cooooool cette capacité à faire des listes et des trucs bien organisés...quoiqu'un peu complexant :)

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  3. J'en profite pour te dire que les trucs de vérification (tu sais, avec des chiffres et des lettres bizarres)pour poster des commentaires sur ce blog sont supers duuuuurs. Je me suis trop remise en question, surtout qu'à côté il y a marqué "Please prove you're not a robot". Imagine l'état de schizophrénie dans lequel je me trouve.

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  4. How prod of you I am, young Padawan. But progress always possible is, thinking war is won, never good is ...

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  5. Ahah je fais pareil... mais t'as l'air plus tarée quand même :D

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