30 May 2012

SC #18 | Morning treat for my bro! (Cinnamon & apple rolls)

Hello there, friends! As I mentioned in the previous post, my family came to visit last week. My Mom and Dad stayed at a b&b close to my uni, but my little brother crashed at mine. We ate lunch and dinner outside every day, but I still needed to take care of his breakfast. I didn't want to buy a whole box of cereals, his usual brekkie diet, for just four mornings.

I went through my Cuisine bookmarks and noticed one recipe that I was still to try... Apples? Cinnamon? If there's one thing my fussy-eater of a brother's always loved, it's apple pie!

I couldn't go wrong with cinnamon & apple rolls then, right?


Cinnamon & apple rolls, makes 8
Adapted from here

- 1 pack puff pastry
- 3 large Granny Smith apples
- 200g packed brown sugar
- 1 1/2 tbsp ground cinnamon
- 1/2 tsp ground nutmeg
- 1 pinch of salt
- 70g unsalted butter



Preheat oven to 180°C. Peel and dice the apples. Combine the sugar, cinnamon, nutmeg and salt together.

Unroll the pack of puff pastry. Unstick it from the baking parchment it's on (this way it'll be easier to roll the pastry at the end.) Soften the butter and spread it on the dough. Sprinkle the sugar filling and press it lightly in the pastry. Then evenly sprinkle the apples on the dough.

Here comes the hard part: roll up the dough as tighlty as you can, starting off from the edge closer to you; It will get messy and bits of apples will fall out the sides. Try your best to keep everything in until the dough's entirely rolled up, then try putting back in everything that's fallen off!

Now use a humidified knife to cut the dough (the water should make cutting the sticky dough easier.) Start by cutting it in half, then cut both half in halves, and all quarters in halves.

Use a tin covered with baking paper or buttered and place your rolls in there, cut-side up. Sprinkle with the rest of the sugar filling if you've got some left!

Bake 40mn to 1 hour, checking the rolls regularly to take them out when they're golden brown.

Now you can try them right away with some ice cream as a yummy pudding, or let them cool down, put away in the fridge and heat them up in the microwave the next morning :)

***


Kikou les ptits loups ! Comme je l'expliquais dans mon post précédent, ma famille est venue me rendre visite la semaine dernière. Mes parents étaient dans un bed & breakfast proche de ma fac, mais mon petit frère a squatté chez moi. On a déjeuné et diné dehors tous les jours, mais il fallait quand même que je m'occupe de son petit dej ! Je ne voulais pas acheter une boite entière de céréales, son menu habituel, juste pour quatre jours.

J'ai jeté un coup d'oeil dans la rubrique Cuisine de mes favoris et j'ai remarqué une recette que je n'avais pas encore essayée... Des pommes ? De la cannelle ? S'il y a bien une chose que mon petit frère au coup de fourchette parfois difficile a toujours adoré, c'est la tarte aux pommes !

Je ne pouvais donc que tomber juste avec des escargots pommes cannelle, hein ?

Escargots pommes cannelle, pour 8 escargots
Adapté d'ici

- 1 paquet de pâte feuilletée rectangulaire
- 3 pommes Granny Smith
- 200g de sucre brun
- 2 cuillères à soupe de cannelle
- 1/2 càc de muscade
- une pincée de sel
- 70g de beurre doux

Préchauffer le four à 180°C. Eplucher et couper les pommes en cubes. Mélanger ensemble sucre, cannelle, muscade et sel.

Dérouler la pâte feuilletée et la décoller du papier sulfurisé, ou l'aplatir de façon à former un rectangle d'environ 3mm d'épaisseur (en fonction du type de pâte que vous avez trouvé.) Faire fondre le beurre et l'étaler sur la pâte. Saupoudrer avec le mélange sucre et épices et le presser légèrement dans la pâte. Répartir les morceaux de pomme de façon égale.

Vient maintenant la partie difficile : roulez la pâte en cylindre dans le sens de la longueur, de façon aussi serrée que possible. Ca risque de partir un peu en cacahuète avec des morceaux de pommes s'échappant sur les côtés. Faites de votre mieux pour tout garder à l'intérieur jusque la pâte soit roulée entièrement, et replacez les morceaux de pommes à l'intérieur du rouleau.

Humidifiez un couteau et attaquez vous à la découpe, en découpant le rouleau en deux moitiés égales, puis chaque moitié à nouveau en deux, et cela une troisième fois.

Placez les escargots, côté découpé vers l'extérieur, dans un plat recouvert de papier sulfurisé ou beurré. Saupoudrer avec le reste du sucre si vous en avez encore un peu.

Faites cuir entre 40mn et 1 heure, en vérifiant régulièrement la cuisson pour les sortir lorsqu'ils sont bien dorés.

Dégustez immédiatement avec un peu de glace en guise de dessert gourmand, ou laissez les escargots refroidir, placez-les au frigo dans une boîte hermétique et réchauffez-les au micro-ondes le lendemain pour le petit déjeuner :)

Alors, heureux ?

Train rides this year/Voyages en train cette année : 15.
Last TV show episode watched/Dernier épisode de série regardé : The Office (US) S01E02

26 May 2012

A day in the shoes of the Harry Potter crew & cast

I've been pretty busy lately. My parents and my brother came to visit last week and stayed five days in London. We did quite a lot, and pictures will be up soon! In the meantime, my lovely Mom posted a few on her blog. (I can already hear the screaming: 'What?! Your mom's got a blog?!' Ey, what do ya think, it's in my blood!) It's in French, but, y'know. You should learn French. After they left last Sunday, I had my friend Louise over for five more days. Crazy two weeks! Needless to say, I'm knackered. But, in an attempt not to let the blog sleep any longer, I want to share with you pictures from the BEST DAY I've had in a while.

Why was it the best? Uh, I don't know...

***

J'ai été pas mal occupée ces derniers temps. Mes parents et ma mère m'ont rendu visite la semaine dernière et ont passé cinq jours à Londres. On a fait pas mal de trucs, et je posterai bientôt des photos ! En attendant, ma charmante maman en a posté quelques une sur son blog. (J'entends déjà les cris : 'Quoi ?! Ta mère a un blog ?!' Haha, vous croyez quoi, j'ai ça dans le sang !) Après qu'ils soient partis dimanche, c'est mon amie Louise qui a pris le relai et a squatté cinq jours de plus. Deux semaines de folie ! Autant dire que je suis complètement morte. Mais pour ne pas laisser le blog dormir plus longtemps, je veux partager avec vous des photos de la MEILLEURE JOURNÉE que j'ai passé depuis un moment.

Pourquoi la meilleure ? Euh, je sais pas...


MAYBE BECAUSE WE WENT TO THE HARRY POTTER STUDIO TOUR?!!! (See the excitement there? Well, that's post-experience excitement. Imagine me on the day.) Louise, my flatmate Laura and I hopped on the train to Leavesden on Tuesday morning and had an incredible time! If you've got the chance, don't hesitate one second: GO! It's totally worth it. Especially if you're a crazy Potterhead like I am! ;)

***

PEUT-ÊTRE PARCE QU'ON EST ALLÉES À LA VISITE DES STUDIOS HARRY POTTER ?!!! (L'excitement est perceptible, non ? Eh ce n'est que l'excitement post-expérience. Imaginez moi ce jour-là.) Louise, ma coloc Laura et moi avons sauté dans le train pour Leavesden mardi matin et nous avons passé une journée incroyable ! Si vous avez la chance d'y aller, n'hésitez pas une seconde : FONCEZ ! Ca vaut absolument le coup. Surtout si vous êtes comme moi fan de l'univers Potter ;)

Harry's cupboard under the stairs - Le placard sous l'escalier de Harry




The Gryffondor boys dorm - Les dortoirs des garçons à Gryffondor

Harry and Ron's outfits from Philosopher's Stone Christmas - Les tenues de Harry et Ron le jour de Noël dans L'Ecole des Sorciers





Dumbledore's office - Le bureau de Dumbledore

The Potions dungeon and Snape's outfit - Le donjon des Potions et la tenue de Rogue


Hagrid's hut - La cabane de Hagrid

Basilisk head on the Chamber of Secrets's door - Une tête de Basilisk sur la porte de la Chambre des Secrets


The Burrow, home to the Weasleys - Le Terrier, foyer des Weasley


One of Umbridge's many pink outfits - Une des nombreuses tenues roses d'Ombrage

Galleons, sickles and knuts - Gallions, mornilles et noises


Laura and Louise on the Knightbus - Laura & Louise dans le Knight bus


Dementors! - Des Détraqueurs !

And now for my favourite part of the day... Diagon Alley!

***

Et maintenant ma partie préférée de la journée... Le Chemin de Traverse !





And the incredible model the crew constructed to film most scenes involving nice aerial views of Hogwarts and its surroundings. I think it's about 3m tall at its highest. Impressive!

***

Et l'incroyable maquette du château de Poudlard que l'équipe a réalisé pour filmer la plupart des scènes aériennes de Poudlard et ce qui l'entoure. Je pense qu'elle fait à peu près 3m à son plus haut point. Impressionnant !





To make this day even more perfect, we learnt while at the studio tour that the offer we put on a house we viewed the day before had been accepted! It's official, I won't be homeless next year! Wooooo!!! 

This being said, I'm going to let J. K. Rowling end this post...

***

Et pour rendre cette journée encore plus parfaite, nous avons appris pendant la visite que l'offre que nous avions faite pour une maison visitée la veille avait été acceptée ! C'est officiel, je ne serai pas SDF l'année prochaine ! Wooooo !!!! 

Sur ce, je vais laisser le mot de la fin à J. K. Rowling...

15 May 2012

SC #17 | Green savoury Cake

As a little celebratory "you've finished uni!" treat, I made myself a savoury cake over the week-end. They're one of my favourite things ever. I love sweet cakes too but savoury ones just have something...


Pesto, feta & pine nuts savoury cake

- 180g flour
- 100ml milk (preferably whole, but I used skimmed and it was alright)
- 150g feta cheese
- 40g pine nuts
- 3 eggs
- salt, pepper
- 3-4 large tablespoons of pesto
- 1 tsp baking powder
- 1 tsp olive oil

Preheat oven on 180°C.

Whisk eggs, oil and milk together in a large bowl. Add pesto and mix. Then add the flour, baking powder, seasoning and mix.  Then add the diced feta and pine nuts and mix some more.

Pour in a rectangular cake tin. Cook for about 45mns (at least, that's what I had to do. The recipe said 20mns. I've often had to let my cakes in the oven longer than advised, don't know if they're all wrong or if my ovens just don't work!)

***
Je me suis accordée un petit cake en guise de récompense spéciale "tu as fini ton année de fac !" C'est une de mes choses préférées. J'adore les cakes sucrés, mais ceux salés ont vraiment un petit truc en plus.


Cake au pesto, à la feta et aux pignons de pin

- 180g de farine
- 100ml de lait (entier de préférence, mais j'ai utilisé de l'écrémé et c'était bien aussi)
- 150g de feta
- 40g de pignons de pin
- 3 oeufs
- sel, poivre
- 3-4 bonnes cuillères à soupe de pesto
- 1 sachet de levure
- 1 càc d'huile d'olive

Préchauffer le four à 180°C.

Battre les oeufs, l'huile et le lait. Y ajouter le pesto et mélanger. Y ajouter farine, levure et assaisonnement et mélanger. Ajouter la feta en cubes et les pignons et mélanger une dernière fois !

Verser dans un moule à cake. Cuire environ 45mns (en tous cas, c'est le temps que j'ai du laisser le mien. La recette disait 20mns. Je dois souvent laisser mes cakes plus longtemps que prévu, mais je ne sais pas si ça vient des recettes ou si tous les fours que j'utilise sont foutus !)




Oh and by the way, I've just finished reading Insurgent, by Veronica Roth, the fantastic sequel to the amazeballs Divergent. If you're into young adult dystopian novels, READ IT! It's The Hunger Games meets The Matrix. A good read!

Oh et au fait, je viens de finir de lire Insurgent, de Veronica Roth, le fantastique tome 2 suivant le trop khoule Divergent. Insurgent sortira en Novembre prochain en français. D'ici là, lisez le premier tome ! Si vous aimez les romans jeune adultes dystopiques, cette trilogie vous plaira ! C'est un mélange entre The Hunger Games et Matrix. Un bon bouquin !


Train rides this year/Voyages en train cette année : 15.
Last TV show episode watched/Dernier épisode de série regardé : Parks and Recreation S03E01

13 May 2012

Thoughts on finishing my first year of university

So, just like that, I'm done with my first year of university.

I mean, not just like that. After a painful month of revision and an intense ten days spent in the library and cafés and my room going over mind maps and notes and texts, I'm done with my first year of university.

How does that make me feel? I'm not sure, to be honest.

On the one hand, this "year" (eight months, actually) has been intense, strange, so full of new things to learn to deal with, habits to take on, ways of doing to get a grasp of that it's left me really tired. I've had to learn to live by myself, to do quite everything by myself, and to be by myself quite a lot. All this I had some experience with, but that and being labelled "INDEPENDENT" are two different levels. Plus, there was this tiny, ya know, moving abroad detail. In addition, I discovered new ways of working, the university one and the British one, and had to combine them to go through this year without succumbing to the thousands of questions I had going through my head.

The top one, probably, being "Is it worth it?"

For two reasons, I can now answer that yes, it was very much worth it.

First, because, on the other hand, this year has been exciting, full of fantastic new experiences and meetings with amazing people that I'm lucky enough to call friends (and some of them housemates soon!) I've moved to London, one of my favourite cities. I've seen and done so many things and have dozens of stories to tell. I've finally had the chance to study exclusively what I love, no matter how good or not I am at it, and I can now relate everything that I learn to aspects of my everyday life. Plus, I've grown up and toughened up. Me turning 18 this year made perfect sense.

And more than anything, this year, I've achieved a dream. There were times along the year at which I forgot this, and I think I will need to remind myself this continually over the next couple of years. Kayley Hyde recently wrote a blog post on being lucky; and although I disagreed with many parts of it, I couldn't help but relate to it regarding this aspect of my life. I'm not just lucky to be in London. It's true that luck played a part—I had my parents's support, my teachers's help, and I was born in a place where having such an idea isn't hopeless. But I worked to get there, I worked hard. I made it happen. And whenever I remember this, it gives me strength. There was this one big thing I wanted to do, and it was far out of my reach, but I worked my way to it, and here I am.

Achieving such a big dream makes one feel invincible for a short moment.

Then the rest comes back and I remember that I miss my family and friends, that I have no freaking idea what I'm going to do with this degree, that the world is a scary place and that I still have no place to live next year.

But, ey, I managed to achieve this one thing. So why not the rest?

***

Bam, comme ça sans prévenir, ma première année d'université est finie.

Enfin, pas complètement sans prévenir. Après un douloureux mois de révisions et dix jours intenses passés à la bibliothèque ou au café ou dans ma chambre à lire et relire mes plans et mes fiches et des tonnes de textes, ma première année d'université se termine.

Comment je me sens ? Pour tout dire, je ne suis pas sûre.

D'un côté, cette "année" (en fait, seulement huit mois) a été intense, étrange, tellement pleine de choses nouvelles à gérer, d'habitudes à adopter, de façons de faire à intégrer que j'arrive à sa fin vraiment fatiguée. J'ai du apprendre à livre seule, à quasiment tout faire seule, et à être seule assez souvent. Toutes ces choses n'étaient pas complètement nouvelles pour moi, mais ça et être étiquetée "INDÉPENDANTE" sont deux niveaux différent. En plus, il y a eu ce petit, tout  minuscule détail… Partir à l'étranger. Avec tout ça, j'ai découvert de nouvelles façons de travailler, celle de l'université et celles des anglais, et j'ai du cette année combiner les deux sans succomber aux milliers de questions qui m'encombraient l'esprit.

La plus importante étant probablement "Est-ce que ça vaut le coup ?"

Pour deux raisons, je peux aujourd'hui répondre que oui, ça valait vraiment le coup.

D'abord, parce que d'un autre côté, cette année a été excitante, pleine de fantastiques nouvelles expériences et de rencontres avec des gens géniaux que j'ai maintenant la chance d'appeler mes amis (et même bientôt mes colocs pour certaines !) J'ai déménagé à Londres, l'une de mes villes favorites. J'ai fait et vu tellement de choses et j'ai des dizaines d'histoires à raconter. J'ai enfin eu la chance d'étudier exclusivement ce que j'aime, quelque soit mon talent dans ce domaine, et je peux appliquer tout ce que j'ai appris à ma vie quotidienne. En plus, j'ai grandi et je me suis endurcie. Devenir majeure cette année était étrangement logique.

Et avant tout, cette année, j'ai accompli un rêve. Il y a eu des moments au cours de l'année pendant lesquels je l'ai oublié, et je pense que j'aurai à me le rappeler régulièrement au cours des deux prochaines années. Kayley Hyde a récemment écrit un blog post sur la chance; et bien que je n'étais pas d'accord avec tout, je n'ai pas pu m'empêcher de m'y reconnaître sur certains points. Je ne suis pas juste chanceuse d'être à Londres. Il est vrai que la chance y a joué un rôle—j'avais le soutien de mes parents, l'aide de mes professeurs, et je suis née dans un endroit où une telle idée n'est pas irréalisable. Mais j'ai travaillé pour y arriver, j'ai travaillé dur. J'ai fait en sorte que ça arrive. Et quand je me rappelle de ça, ça me donne de la force. Il y avait cet énorme truc que je voulais faire, et c'était bien loin hors de ma portée, mais je suis venue à bout des obstacles, et me voila.

Accomplir un rêve si important vous fait vous sentir invincible l'espace d'un instant.

Et alors, le reste me revient et je me rappelle que ma famille et mes amis me manquent, que je n'ai pas la moindre idée de ce que je vais faire de ma licence, que le monde est effrayant et que je n'ai toujours pas trouvé où je vais vivre l'année prochaine.

Mais, eh, j'ai réussi à accomplir ça. Pourquoi pas le reste ?


Train rides this year/Voyages en train cette année : 15.
Last TV show episode watched/Dernier épisode de série regardé : Parks and Recreation S02E22

8 May 2012

SC #16 | Lasagna à la Nono

En l'honneur de ma meilleure amie Enora qui a préparé ce petit délice, nous parlerons français en premier aujourd'hui !


Lasagnes bolognaise à la Nono
Pour 4 personnes (sauf si t'as loupé le petit déj parce que tu t'es réveillé à midi et que t'es affamé-- mais c'est une autre histoire)

- 70g de beurre
- 70g de farine
- Un demi litre de lait
- Une douzaine de feuilles de lasagnes (dépend de la forme et de la taille du plat)
- 300g de viande hâchée
- Un pot de sauce tomate
- Gruyère râpé (beaucouuuuuup)
- Sel, poivre, muscade

Faire préchauffer le four à 200°C. Préparer la sauce béchamel :
Dans une casserole, à feu moyen faire chauffer le beurre et la farine tout en mélangeant. Laisser cuire quelques minutes jusqu'à obtention d'une pâte un peu molle. (Pour info, cette pâte s'appelle un « roux blond » :) Ajouter le lait progressivement par petite quantité en mélangeant à chaque fois pour être sûr que tout le liquide soit bien absorbé. Ajuster éventuellement la quantité de lait si la sauce semble trop liquide ou trop compacte. Bien saler et poivrer et ajouter quelques pincées de noix de muscade. Réserver.

Préparer la sauce bolognaise :
Dans une poêle à frire bien chaude, faire revenir la viande hachée préalablement salée et poivrée avec une noix de beurre. Verser la sauce tomate et laisser chauffer.

Faire les lasagnes :
Couvrir le fond du plat d'une couche de béchamel très fine et aligner les feuilles de lasagne afin qu'elles occupent le maximum d'espace. Verser un tiers de la viande, napper de gruyère râpé puis recouvrir de sauce béchamel. Recouvrir à nouveau de feuilles de lasagne et répéter la démarche 2 fois. Si la hauteur du plat ne le permet pas, ne faire que 2 couches plus garnies :D Recouvrir la dernière couche de feuille de lasagnes de la béchamel restante et napper généreusement de gruyère râpé.

Mettre au four pour environ une demie heure tout en surveillant la cuisson à partir de 20 minutes. Déguster :D

***



In honour of my best friend Enora who made this super tasty dish, we're speaking French first today!

Bolognese lasagna à la Nono
Makes 4 servings (unless you missed breakfast because you woke up at noon and are starving-- but that's another story)

- 70g butter
- 70g flour
- 1/2L milk (one pint)
- A dozen lasagna sheets
- 300g beef mince
- One jar tomato sauce
- Loads of grated cheese
- Salt, pepper, nutmeg Preheat the oven on 200°C.

Make the béchamel:
In a saucepan on medium heat, heat the butter with the flour while mixing them together. Let it cook a few minutes until you get a soft sauce. (Fyi, it's called a "roux blond.) Add the milk gradually while mixing, make sure that the liquid is fully absorbed. You can adjust the milk quantity if the sauce seems to liquid or too thick. Season and add a few pinches of nutmeg. Set aside.

Make the bolognese:
In a pan on high heat, brown the mince meat with a know of butter, season. Pour the tomato sauce and let cook.

Now onto the lasagna!
Pour a very thin layer of béchamel at the bottom of your dish. Layer with lasagna sheets so they cover the maximum space possible. Pour one third of the meat + tomato mixture, cover with grated cheese and then béchamel. Start again with lasagna sheets and repeat the process twice. If the dish is two small, just make bigger layers! :D Cover the last lasagne sheet with what béchamel you have left and cover generously with grated cheese. 

Cook in the oven for 20 to 30mns, watch it to know when it's done. Enjoy!

Train rides this year/Voyages en train cette année : 15.
Last TV show episode watched/Dernier épisode de série regardé : Castle S03E23 (!!!!!!!!)

5 May 2012

Lost in trains, lost in time: thoughts on crossing the Channel

I keep starting my blog posts with apologies about how long it's been since I last posted. This has to stop. Unfortunately, I've got an exam coming up, and five days left of revising hard. But when that's done and over with, I shall be free to post more! (That's... if I know what to blog about!) Today I want to share this little thing that I wrote during my trip back to London last week. I also made it into a video for my collab channel The Expat Chronicles, I'll post it below!



I spent almost a whole day on the train yesterday. At 10 in the morning, I boarded my first train of the day, Rennes-Lille, which took me to a town far up north. This ride was four hours, four long hours in a chilly TGV. I used to love taking the train. When I was 11, we moved from Paris to Rennes. From that moment on, I started taking the train once or twice a year to Paris to visit my godmother or godfather during the holidays. Then it turned into week-long stays at my aunt's that allowed me to run around Paris during the days and meet with the friends I didn't get to see the rest of the year, and nights out with my aunt. Taking the train meant adventures. It meant packing up suitcases full of my favourite clothes and brand new Polaroid films. It meant getting to see friends and family that I missed.

Now it just means melancholic rides across the Channel.

My second train ride of the day was the Eurostar one which left the very, very cold Lille station at 3:34pm. Every time I take the Eurostar, I joke to myself that I'm going back in time. A whole hour disappears. I could do anything during that time, and I'd still get a start-over at the end. A whole hour that I just lose.

On Tuesday night, I watched Going the Distance with my parents. It wasn't anything fantastic, but I strangely related to it, because I made a realisation that, while it might sound overdramatic and the Queen Mother of all clichés, remains somewhat true.

I'm in a long distance relationship with my life. Wherever I am, I'm always missing someone. Whenever I go back to someone, I say goodbye to someone else. Is it what life is all about? Maybe. I haven't seen enough of life to tell.

At about 4:20, local time, I finally made it to the Underground, and boarded my third, then fourth trains of the day, which took me to my final destination. And here I am. I'm done with trains for the time being. And the weirdest thing of all, is that I'll be looking forward to the next train ride., because way down under the sea, lost in time again, I realise that in spite of it all, I'm lucky to have people to miss and a life to be careful about living.


***


Tous mes blog posts commencent avec des excuses à propos du temps qui s'est écoulé depuis le précédent. Il faut que ça s'arrête ! Malheureusement, j'ai un exam à l'horizon, et il me reste cing jours d'intenses révisions avant d'être libérée. mais après ça, je serai en mesure de poster plus ! (Enfin… Si je trouve de quoi poster !) Aujourd'hui, je veux partager cette petite chose que j'ai écrite pendant mon trajet vers Londres la semaine dernière. Je l'ai aussi utilisé dans une vidéo sur ma collab channel The Expat Chronicles, postée plus haut.



J'ai passé presque une journée entière dans le train, hier. A 10 heures du matin, j'ai pris mon premier train de la journée, le Rennes-Lille, qui m'a emmenée loin au Nord. Ce trajet a duré quatre heures, quatre heures dans un TGV où il ne faisait vraiment pas chaud. J'adorais prendre le train. Lorsque j'avais autour de onze ans, nous avons déménagé de Paris à Rennes. A partir de là, j'ai commencé à prendre le train vers Paris une à deux fois par an pour rendre visite à mon parrain ou ma marraine durant les vacances. Puis, cela s'est transformé en séjours d'une semaine chez ma tante, qui me permettaient de parcourir Paris durant la journée et de retrouver les amis que je n'avais pas la possibilité de voir le reste de l'année, et de passer des soirées avec ma tante. Prendre le train était synonyme d'aventures. Ça voulait dire remplir une valise de mes vêtements favoris et de films Polaroïd tout neufs. Ça voulait dire passer du temps avec les amis et la famille qui me manquaient.

Maintenant, c'est juste synonyme de trajets mélancoliques qui traversent la Manche.

Mon deuxième trajet de la journée était celui en Eurostar qui a quitté la très, très froide gare de Lille à 15:34. Chaque fois que je prends l'Eurostar, je me dis en rigolant que je remonte le temps. Une heure entière disparait. Je pourrais faire n'importe quoi pendant cette heure, et j'aurais toujours le droit de recommencer au final. Une heure entière que je perds. 

Mardi soir, j'ai regardé Trop Loin Pour Toi (Going The Distance) avec mes parents. Ce n'était vraiment pas exceptionnel, mais je me suis étrangement reconnue dedans, parce que j'ai réalisé quelque chose qui, bien que ça puisse paraître exagérément dramatique et la Reine Mère des clichés, reste vrai.
Je suis dans une relation longue distance avec ma vie. Où que je sois, il y a toujours quelqu'un qui me manque. Chaque fois que je retrouve quelqu'un, je dois dire au revoir à quelqu'un d'autre. Est-ce que c'est juste l'histoire de la vie ? Possible. Je n'en ai pas encore vu assez pour me prononcer.

Vers 16:20, heure locale, je suis finalement arrivée à Londres, et j'ai embarqué sur mon troisième train de la journée, l'Underground, puis le quatrième, qui m'a emmenée à ma destination finale. Et me voila. J'en ai fini avec les trains pour le moment. Mais ce qui est le plus étrange, c'est que j'ai hâte au prochain trajet, parce que tout au fond de la mer, perdue dans le temps, je réalise que malgré tout, j'ai de la chance d'avoir des gens à manquer, et une vie à vivre avec attention.