I've been living in the beautiful and very british city of London for a week now. I've settled in my teeny tiny room quickly, it's now all pretty, I'll post some pictures soon. This week was Freshers (still is actually), so I got to meet lots of people and fully embraced the day-to-day life of an average British 18YO. Here's what I've learnt so far:
- Tea is both a drink and a meal. Tea the drink can be drunk at pretty much every hour of the day, and tea the drink is just what you need after a long evening of partying to make you sleepy and help you fight hangover. Tea the meal is eaten from 6:30 at its earliest to late at night (but that might be because we're students and therefore have a terrible eating schedule.)
- Alcohol is expensive, and English people are really strict on the age limit. That means, going back 3 years and having to send someone to the store to get me drinks! Also, not being able to go to the SU pub/club.
- London never sleeps. This city is never silent. I live next to a pub backyard, which means that I can hear people talking from noon to 1am, then there's the noise of people talking in my flat, or in the flat next door, or in the other blocks, or down on the green. There's also the constant roar of cars going by, rythmed by police cars and ambulances' alarms freaking me out every half hour. One would think the whole Lewisham population would be dead by now, considering how many people already called the cops these last days.
- This is something I've learnt AGAIN but no one else seems to have understood quite properly yet: rainy-cloudy-cold-foggy London is a MYTH. I mean-- don't get me wrong, it can be rainy-cloud-cold-foggy sometimes, but it can also be BLAZING HOT. Heat wave on London, yay, awesome. Feel the sarcasm.
- Ask an English if he can speak French, 95% of the time he'll answer you 'un petit peu'. It seems it's the only phrase that they feel confident about here. Also, I only got 'voulez-vous coucher avec moi' once, which I feel is quite a good score.
- YOU CAN'T FIND TEA INFUSER BALLS AT FREAKING SAINSBURY'S!!! Come on people, we're in England! I had to ask my mom to send me one from France! I just can't believe it.
That's all for now, kids! Gotta go back to doing nothing till it's time to drink ;)
***
Cela fait maintenant une semaine que je vis dans la belle et très British ville de Londres. Je me suis bien installée dans ma toute toute petite chambre, elle est toute mignonne maintenant, je posterai quelques photos sous peu. Cette semaine était (est toujours, d'ailleurs) la Freshers week, c'est à dire la semaine d'inté, j'ai donc rencontré plein de gens et j'ai entièrement pris part à la vie quotidienne du jeune grand-briton moyen de 18 ans. Voici ce que j'ai appris jusque là :
- Le thé correspond ici aussi bien à une boisson qu'à un repas. La boisson thé se boit à à peu près n'importe quelle heure, et la boisson thé est pile ce qu'il faut boire après une longue nuit à faire la fête, la chaleur endort et aide à éviter la gueule de bois. Le repas thé se mange à partir de 18h30 au plus tôt et peut aller jusque tard dans la nuit (mais ça, c'est peut-être du au fait que nous sommes des étudiants qui mangeons n'importe quand n'importe comment).
- L'alcool est cher, et les anglais sont très stricts sur la limite d'âge pour boire. C'est donc pour moi synonyme de retourner 3 ans en arrière : je dois envoyer quelqu'un au magasin pour m'acheter à boire ! Ca veut aussi dire que je ne peux pas aller au bar/club du SU (Student's Union, en gros le BDE).
- Londres ne dort jamais. Cette ville ne connait pas le silence. Je vis à côté du jardin d'un pub, donc j'entends les gens parler de midi à 1h du mat' (heure de fermeture), puis ça enchaine sur le bruit des gens dans mon appart', ou dans celui d'à côté, ou dans le bâtiment d'en face, ou ceux assis dans l'herbe devant mon bâtiment... Il y aussi le grondement constant des voitures qui vont et viennent, rythmé par les alarmes de la police et des ambulances qui me terrorisent à peu près toutes les 30 minutes. On pourrait croire que la population totale de Lewisham est déjà morte, vu le nombre de gens qui ont apparemment appelé les secours ces derniers jours.
- Vient maintenant une chose que j'ai réapprise mais que personne d'autre ne semble avoir vraiment compris : Londres, ville pluvieuse-nuageuse-froide-brumeuse, c'est un MYTHE. Enfin-- soyons clairs, Londres peut être pluvieuse-nuageuse-froide-brumeuse, mais il peut aussi y faire VRAIMENT CHAUD. Vague de chaleur à Londres, yay, trop cool. Sarcasme.
- Demandez à un anglais s'il sait parler français, dans 95% des cas, il répondra 'un petit peu'. On dirait que c'est la seule expression qu'ils sont sûrs de connaître ici. Et je n'ai eu 'voulez-vous coucher avec moi' qu'une seule fois, ce qui est selon moi un bon score.
- SAINSBURY'S A LA C... NE VEND PAS DE BOULES A THE ! Sérieusement ?! On est en Angleterre ! J'ai du demander à ma mère de m'en envoyer une de France ! Duh.
C'est tout pour cette fois, il faut que j'aille continuer à ne rien faire jusqu'à l'heure de l'apéro ;)
30 Sept 2011
26 Sept 2011
Moving in
Just a quick post to tell you that I moved in. I'm doing okay, but Freshers is all over the place and the little time I have is devoted to sleep, Skype and catching up on new TV shows! 'Promise, I'll soon make a before/after post of my room in halls and tell you more about banks, insurance and how to survive your first week in uni... in London!
***
Juste un post rapide pour vous dire que j'ai emménagé. Ca va pas mal, mais la semaine d'inté est pleine de trucs à faire et le peu de temps que j'ai de libre est consacré à dormir, Skype et rattraper mon retard (déjà !) dans les nouvelles séries des séries américaines. Promis, je ferai bientôt un post avant/après de ma chambre à l'uni et je vous raconterai des merveilles sur les banques, les assurances et comment survivre à la première semaine d'uni... à Londres !
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Juste un post rapide pour vous dire que j'ai emménagé. Ca va pas mal, mais la semaine d'inté est pleine de trucs à faire et le peu de temps que j'ai de libre est consacré à dormir, Skype et rattraper mon retard (déjà !) dans les nouvelles séries des séries américaines. Promis, je ferai bientôt un post avant/après de ma chambre à l'uni et je vous raconterai des merveilles sur les banques, les assurances et comment survivre à la première semaine d'uni... à Londres !
21 Sept 2011
Ready to go?...
Fun fact: my life fits into two suitcases, six big bags, a camera bag, a handbag and a guitar case.
Observation du jour : ma vie tient dans deux valises, six gros sacs, un sac à appareil photo, un sac à main et un étui à guitare.
Days til London: one.
15 Sept 2011
The best things about leaving home.
D-Day is getting closer every minute. And every second. And every decisecond. And every centisec-- okay, I'll just stop there. But, yeah, closer is pretty close, now. Which makes me nervous. Also, I've officially started packing today. Proof:
Which makes me very nervous. Even though I've only started packing books, rolls of film and Moleskines.
Anyway, I thought I'd try and find positive things to focus on, instead of letting my mind go wild. So here's my list of the best things about leaving home:
- Having your own place. Yours only. Managing it in the way you want to-- even if it's just a really tiny tiny room.
- Eating what you want, when you want, eating too much or skipping meals, eating out, having breakfast for dinner... Being responsible for what's in your belly, really.
- No curfew ;)
- Finding yourself. I think living on my own will make me discover things about me and my way of seeing things. Even though I've had lots of alone time when living with my family, it'll be different. I look forward to that aspect, even if it's somehow scary.
- Decorating your new place! yay! I'm bringing tons of pictures with me to remind me of home and friends.
- And in the end, the best thing about leaving home might be that you end up having two homes. Whatever happens, I know I can always go back. And when I go back, they'll have missed me so much they'll be super nice to me and cook me super delicious stuff ;)
***
Le jour J se rapproche à chaque minute. Et à chaque seconde. Et à chaque déciseconde. Et même à chaque centisec-- okay, je vais m'arrêter là. Enfin, le truc c'est qu'il se rapproche de façon vraiment proche, là. Et ça me stresse. En plus, j'ai commencé mes valises aujourd'hui. La preuve en photo plus haut. Ca aussi, ça me stresse. Même si je n'ai pour l'instant préparé que des livres, des pellicules et mes Moleskines.
Bref, j'avais pensé qu'il serait bon que j'essaye de trouver des petites choses positives sur lesquelles me concentrer, plutôt que de laisser mon esprit se taper une énième crise. Voici donc ma liste de ce qui est le mieux lorsqu'on quitte la maison :
- Avoir son propre chez-soi. Le sien à soi. Le gérer comme on veut-- même si ce chez-soi n'est qu'une petite, petite chambre.
- Manger ce qu'on veut, quand on veut, manger trop ou sauter des repas, aller au resto, petit-déjeuner au diner… En gros, être le seul responsable de ce qui tombe dans son ventre !
- Pas de couvre-feu ;)
- Se trouver. Je pense que vivre seule me fera découvrir des choses à propos de moi et de la façon dont j'envisage ce qui m'entoure. Même si j'ai toujours eu beaucoup de temps à moi lorsque je vivais avec ma famille, ce sera différent. J'ai hâte de découvrir cet aspect, même si ça fait d'une certaine façon un peu peur.
- Décorer son chez soi ! Yay ! Je pars avec des tas de photos pour me rappeler la maison et mes amies.
- ...Au final, ce qui est le mieux lorsqu'on quitte la maison, c'est peut-être de se retrouver avec deux maisons. Quoiqu'il arrive, je sais que je peux toujours y retourner. Et lorsque j'y retournerai, je leur aurai tellement manqué qu'ils seront super gentils avec moi et qu'ils me cuisineront plein de bons petits plats ;)
Which makes me very nervous. Even though I've only started packing books, rolls of film and Moleskines.
Anyway, I thought I'd try and find positive things to focus on, instead of letting my mind go wild. So here's my list of the best things about leaving home:
- Having your own place. Yours only. Managing it in the way you want to-- even if it's just a really tiny tiny room.
- Eating what you want, when you want, eating too much or skipping meals, eating out, having breakfast for dinner... Being responsible for what's in your belly, really.
- No curfew ;)
- Finding yourself. I think living on my own will make me discover things about me and my way of seeing things. Even though I've had lots of alone time when living with my family, it'll be different. I look forward to that aspect, even if it's somehow scary.
- Decorating your new place! yay! I'm bringing tons of pictures with me to remind me of home and friends.
- And in the end, the best thing about leaving home might be that you end up having two homes. Whatever happens, I know I can always go back. And when I go back, they'll have missed me so much they'll be super nice to me and cook me super delicious stuff ;)
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Le jour J se rapproche à chaque minute. Et à chaque seconde. Et à chaque déciseconde. Et même à chaque centisec-- okay, je vais m'arrêter là. Enfin, le truc c'est qu'il se rapproche de façon vraiment proche, là. Et ça me stresse. En plus, j'ai commencé mes valises aujourd'hui. La preuve en photo plus haut. Ca aussi, ça me stresse. Même si je n'ai pour l'instant préparé que des livres, des pellicules et mes Moleskines.
Bref, j'avais pensé qu'il serait bon que j'essaye de trouver des petites choses positives sur lesquelles me concentrer, plutôt que de laisser mon esprit se taper une énième crise. Voici donc ma liste de ce qui est le mieux lorsqu'on quitte la maison :
- Avoir son propre chez-soi. Le sien à soi. Le gérer comme on veut-- même si ce chez-soi n'est qu'une petite, petite chambre.
- Manger ce qu'on veut, quand on veut, manger trop ou sauter des repas, aller au resto, petit-déjeuner au diner… En gros, être le seul responsable de ce qui tombe dans son ventre !
- Pas de couvre-feu ;)
- Se trouver. Je pense que vivre seule me fera découvrir des choses à propos de moi et de la façon dont j'envisage ce qui m'entoure. Même si j'ai toujours eu beaucoup de temps à moi lorsque je vivais avec ma famille, ce sera différent. J'ai hâte de découvrir cet aspect, même si ça fait d'une certaine façon un peu peur.
- Décorer son chez soi ! Yay ! Je pars avec des tas de photos pour me rappeler la maison et mes amies.
- ...Au final, ce qui est le mieux lorsqu'on quitte la maison, c'est peut-être de se retrouver avec deux maisons. Quoiqu'il arrive, je sais que je peux toujours y retourner. Et lorsque j'y retournerai, je leur aurai tellement manqué qu'ils seront super gentils avec moi et qu'ils me cuisineront plein de bons petits plats ;)
13 Sept 2011
Avant, après : leaving my room.
I thought doing a before/after series would be a nice way to illustrate how I'm preparing for my departure. Here's the first one of the series-- please note that I have no idea how many I'll be doing. Suggestions on other pictures are welcome. I just know I'll do one of my suitcase(s) in addition to the 'packing' post I'm currently working on.
So, yeah, one of the final steps of the big move is taking down all the pictures I had on my wall to take them with me and stick them on my room walls at uni... It feels weird, now. It feels like emptiness and things endings.
Also, to my friends and family, you can play 'Spot yourself/your postcard/something related to you' on the before pictures.
***
J'ai pensé que faire une série de photos avant/après serait une bonne façon d'illustrer la préparation de mon départ. Voici la première de la série-- mais sache, lecteur, que je n'ai aucune idée de combien je vais en faire. Tes idées sont d'ailleurs les bienvenues. Je sais juste que j'en ferai une de ma(mes) valise(s), en plus de l'article que je prépare sur la préparation des bagages en général.
Bref, l'une des dernières étapes du 'big move' est de décrocher toutes les photos qui étaient sur mes murs pour les prendre avec moi et les coller sur mes murs de chambre U. Ca fait bizarre, maintenant. Ca fait vide et je commence à sentir que c'est la fin...
Lecteur, si tu fais partie de mes amis ou de ma famille, tu peux aussi jouer à 'Je vois une photo de moi/une de mes cartes postales/quelque chose qui me concerne de près ou de loin' sur les photos avant.
Days till London: 9.
12 Sept 2011
How I chose what to study and at which uni, or 'The very very tricky part', part two.
Here, I need to take a moment to thank UCAS. Dear UCAS, you've made my life so much easier. French readers, you need to understand a thing: you know how APB is a website that's about saying where you want to study? Well, UCAS is too. And you know how APB is a total pain in the arse? Well, UCAS isn't. Isn't that just nice?! UCAS is well built, easy to use, all universities can be found on the website, it's nice to look at... I could go on for ages. UCAS is everything APB isn't. That is, among other things, a list of all universities and what courses they offer. It's like freaking Google for British unis!
I used it like I would use Google: I typed in what I was looking for (media degree in London-- not journalism or cinema or what, but media) and looked at universities that matched my research. I ordered prospectuses from all of them (five in total, I think), compared the content of the degrees they had, the location of the campuses, their ranking on the Guardian and Times rankings etc. I considered Oxbridge except that they didn't have a degree corresponding to my expectations, so that was it. I narrowed down the choice to three universities and decided to go and have a look at them. My dad and I went to London, went to an open day, attended campus visits, and I went home knowing which university I wanted to apply to!
But because I'm stupidly stupid and have a tendency to overthink every decision until I got bat-shit crazy, I kept on looking at unis, and found another one that I thought interesting: Goldsmiths. I was lucky enough to have a look at the buildings over the summer when I went to London on holidays. When my last year of high-school started, I had decided that was the place I wanted to go. So I applied. I won't go into details about the process, it's not that interesting. If anyone really wants to know more, leave a comment.
Long two-years two-posts story short, I got in.
***
Days till London: 10
I used it like I would use Google: I typed in what I was looking for (media degree in London-- not journalism or cinema or what, but media) and looked at universities that matched my research. I ordered prospectuses from all of them (five in total, I think), compared the content of the degrees they had, the location of the campuses, their ranking on the Guardian and Times rankings etc. I considered Oxbridge except that they didn't have a degree corresponding to my expectations, so that was it. I narrowed down the choice to three universities and decided to go and have a look at them. My dad and I went to London, went to an open day, attended campus visits, and I went home knowing which university I wanted to apply to!
But because I'm stupidly stupid and have a tendency to overthink every decision until I got bat-shit crazy, I kept on looking at unis, and found another one that I thought interesting: Goldsmiths. I was lucky enough to have a look at the buildings over the summer when I went to London on holidays. When my last year of high-school started, I had decided that was the place I wanted to go. So I applied. I won't go into details about the process, it's not that interesting. If anyone really wants to know more, leave a comment.
Long two-years two-posts story short, I got in.
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Je dois maintenant prendre un instant pour remercier UCAS. Cher UCAS, tu as rendu ma vie tellement plus facile. Lecteur français, il faut que tu comprennes quelque chose : tu connais APB (Admissions Post-Bac pour les chanceux qui n'en ont pas connaissance), site où tu indiques tes choix pour tes études sup' ? UCAS, c'est la même chose. Et puis te rappelles-tu, lecteur, à quel point APB est une merde intergalactique qui te prend tout le temps la tête ? Eh bien, ce n'est pas le cas de UCAS. N'est-ce pas fantastique ?! UCAS est un site bien construit, facile à utiliser, où on retrouve toutes les universités, agréable à regarder… Je pourrais continuer pendant des heures. UCAS est tout ce qu'APB n'est pas. Ce qui inclut donc, entre autres, une liste de tous les choix possibles d'études supérieures disponibles en Angleterre, en Ecosse et au Pays de Galles. C'est le Google des universités du Royaume-Uni !!
Je l'ai utilisé comme j'aurais utilisé Google : j'ai tapé ce que je cherchais (une licence en media à Londres-- pas journalisme ou ciné ou autre, mais media) et j'ai regardé les universités qui correspondaient. Je leur ai commandé des prospectus (cinq unis en tout, je crois), j'ai comparé le contenu de leurs cours, le lieu de leurs campus, leur rang sur les classements du Times et du Guardian, etc. J'ai envisagé Oxbridge, sauf qu'ils ne proposaient pas de licence correspondant à ce que je voulais, donc problème réglé. J'ai réduit le choix à trois universités que j'ai décidé d'aller voir. Mon père et moi sommes allés à Londres, on a fait des portes-ouvertes, des visites de campus, et je savais ce que je voulais lorsqu'on est revenu en France !
… Mais puisque je suis désespérément bête et que j'ai tendance à réfléchir et réfléchir à chaque décision que je prends jusqu'à devenir complètement dingue, j'ai continué à chercher des universités. J'en ai même trouvée une autre qui m'intéressait : Goldsmiths. J'ai eu la chance de pouvoir faire un tour sur le campus pendant l'été durant mes vacances à Londres. Lorsque mon année de Term a commencé, je savais que c'était l'endroit où je voulais étudier. J'ai donc postulé. Je ne vais pas entrer dans les détails de la procédure, ce n'est pas très intéressant. Si tu veux vraiment en savoir plus, lecteur, laisse un commentaire.
Bref, pour résumer cette histoire de deux ans et deux posts, ils m'ont acceptée.
Days till London: 10
11 Sept 2011
How I chose what to study and at what uni, or 'The very very tricky part', part one.
Studying in the UK became a real project for me mid-2009. Now that I was sure my parents were definitely behind me, and my profs had proceeded the idea, I had to start thinking about what to study and where exactly.
Because, yes, that's just how I roll: I had chosen the country and had my mind set on London, but I had only a vague idea of what I actually wanted to do with my life. Incidentally, that was the point when teachers and counsellors started to feed us with their favourite subject: the future! That's a funny word. 'What do you want to do when you grow up? What do you want to do with your future?' It seems 'I have no freaking idea' was/is no valid answer. Luckily, after many years of staring blankly at people who'd ask me what I wanted to do, the things had started to be a little less blurry for me. I had had several websites and blogs by that time, I had joined the school newspaper and the photo club and went to the photo lab on a regular basis, I tweeted massively, and I just wouldn't stop having an opinion... Things got clear: I was into media & communication.
...It's amazing how it all fits nicely into one tiny paragraph. That step was spread over like three years of my life. Strangely, the following one almost feels longer to me. That is, choosing which university would be right for me.
***
Mon projet de partir étudier au Royaume-Uni est devenu réel à la mi-2009. Maintenant que j'étais sûre que mes parents étaient véritablement derrière moi, et que mes profs s'étaient faits à l'idée, je devais commencer à réfléchir au contenu et au lieu précis de mes études.
Parce que, oui, je fonctionne très légèrement à l'envers : j'avais choisi le pays et la ville où j'irais étudier, mais je n'avais qu'une vague idée de ce que je voulais vraiment faire de ma vie. Justement, c'est à l'époque que les profs et conseillers d'éducation commencèrent à nous assommer avec leur sujet préféré : le futur ! C'est marrant comme mot. "Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand ? Qu'est-ce que tu veux faire de ton avenir ?" Apparemment, "j'en ai absolument aucune idée" n'était/n'est pas une réponse acceptable. Heureusement, après de nombreuses années où je me contentais de fixer bêtement toute personne qui me demandait ce que je voulais faire plus tard, les choses avaient commencé à se préciser pour moi. J'avais déjà eu plusieurs blogs et sites à l'époque, j'avais rejoint le journal du lycée et le club photo, j'allais régulièrement au labo photo, je tweetais énormément, et j'avais toujours une opinion sur ce qui se passait. Tout s'est éclairé : j'allais étudier la communication & les médias.
... C'est quand même impressionnant que tout ça tienne dans un joli petit paragraphe. Cette étape s'est étalée sur quelque chose comme trois ans de ma vie. Bizarrement, avec du recul, l'étape suivante me paraît presque plus longue : celle de choisir quelle université serait la bonne pour moi.
Days til London: 11.
Because, yes, that's just how I roll: I had chosen the country and had my mind set on London, but I had only a vague idea of what I actually wanted to do with my life. Incidentally, that was the point when teachers and counsellors started to feed us with their favourite subject: the future! That's a funny word. 'What do you want to do when you grow up? What do you want to do with your future?' It seems 'I have no freaking idea' was/is no valid answer. Luckily, after many years of staring blankly at people who'd ask me what I wanted to do, the things had started to be a little less blurry for me. I had had several websites and blogs by that time, I had joined the school newspaper and the photo club and went to the photo lab on a regular basis, I tweeted massively, and I just wouldn't stop having an opinion... Things got clear: I was into media & communication.
...It's amazing how it all fits nicely into one tiny paragraph. That step was spread over like three years of my life. Strangely, the following one almost feels longer to me. That is, choosing which university would be right for me.
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Mon projet de partir étudier au Royaume-Uni est devenu réel à la mi-2009. Maintenant que j'étais sûre que mes parents étaient véritablement derrière moi, et que mes profs s'étaient faits à l'idée, je devais commencer à réfléchir au contenu et au lieu précis de mes études.
Parce que, oui, je fonctionne très légèrement à l'envers : j'avais choisi le pays et la ville où j'irais étudier, mais je n'avais qu'une vague idée de ce que je voulais vraiment faire de ma vie. Justement, c'est à l'époque que les profs et conseillers d'éducation commencèrent à nous assommer avec leur sujet préféré : le futur ! C'est marrant comme mot. "Qu'est-ce que tu veux faire quand tu seras grand ? Qu'est-ce que tu veux faire de ton avenir ?" Apparemment, "j'en ai absolument aucune idée" n'était/n'est pas une réponse acceptable. Heureusement, après de nombreuses années où je me contentais de fixer bêtement toute personne qui me demandait ce que je voulais faire plus tard, les choses avaient commencé à se préciser pour moi. J'avais déjà eu plusieurs blogs et sites à l'époque, j'avais rejoint le journal du lycée et le club photo, j'allais régulièrement au labo photo, je tweetais énormément, et j'avais toujours une opinion sur ce qui se passait. Tout s'est éclairé : j'allais étudier la communication & les médias.
... C'est quand même impressionnant que tout ça tienne dans un joli petit paragraphe. Cette étape s'est étalée sur quelque chose comme trois ans de ma vie. Bizarrement, avec du recul, l'étape suivante me paraît presque plus longue : celle de choisir quelle université serait la bonne pour moi.
Days til London: 11.
6 Sept 2011
An introduction post
Back in 2007, I had this one great idea. It was pretty simple: when I'd graduate, I'd go study in London.
It hasn't been exactly easy every day, since then. Luckily, my parents were okay with my project right from the beginning. I'm not sure they thought I'd really do it at that point, but they supported me all the way. I think they guessed I would do everything to succeed. I can be fairly stubborn (or determined, as they call it.)
The thing is, I had fallen in love with the English language. How does one fall in love with a language, anyway? But that's the only way to put it. It was my favorite subject at school, and before long, I was sort of obsessed with everything English. Food, movies, artists, culture-- while some kids are into basketball or video games, I was into the English culture. I insist on using the term 'English', by the way, because though I'm especially fond of Britishness, I remember spending days watching Veronica Mars at that time. Very American of me. Anyway, I had pictures of London on my walls. I went on a language trip to Margate, in Kent, and for my 14th birthday, my parents took me (and my brother) to London. I knew at once it was where I had to be. I suspected it before, of course, but now I was just sure. I remember we were walking in Regent's Park, when my mom turned to me, and she told me something along the lines of 'Look, if you're serious about moving to London for your studies… I'm okay with it. I love the city, and I think you'll be just fine.'
So that was it. I got into that high school in France where I studied English Lit in an attempt to impress British universities with my *fabulous* English skills in the future. I don't think I would have been able to do it without this education. First, because I wouldn't speak English as good, I wouldn't have had the support and references for it, but particularly because I wouldn't have shown myself through three years of non-stop exhausting hard work that on occasion I could actually make things work and do great.
Now, why this blog? Several reasons: I love to write. I love to tell people about my life (especially strangers). But more than that, I want to use the experience I'm about to live and do something out of it. This blog will probably be a sort of diary of my British life, but also I hope a place for me to write about the contrasts between French and British cultures, how it feels to be a 'study abroad' student, what's it like living in a tiny tiny room and how to survive in a foreign land.
Back in 2007, I had this one great idea. It was pretty simple: when I'd graduate, I'd go study in London. Well, here I am.
***
***
En 2007, j'ai eu cette idée géniale. Elle était assez simple : une fois le bac en poche, j'irais étudier à Londres.
Depuis, ça n'a pas réellement été facile tous les jours. Heureusement, mes parents ont été d'accord avec ce projet dès le début. Je ne suis pas certaine qu'ils pensaient que j'irais jusqu'au bout à l'époque, mais ils m'ont soutenu tout le long. Je pense qu'ils avaient deviné que je ferais tout pour réussir. Je peux être relativement têtue (ou déterminée, comme ils disent.)
Le truc, c'est que j'étais tombée amoureuse de la langue anglaise. Enfin, dit comme ça, c'est un peu bizarre. C'est pas comme si c'était possible d'être amoureux d'une langue. Mais c'est la seule façon d'exprimer ça. L'anglais était ma matière préférée au collège, et assez rapidement, je suis devenue un peu obsédée par tout ce qui touchait à l'anglais. La nourriture, les films, les artistes, la culture-- la plupart des jeunes sont à fond dans le basket ou les jeux vidéos, moi, c'était la culture anglaise. D'ailleurs, quand j'utilise "culture anglaise", c'est plutôt culture anglophone, car bien que je sois particulièrement attirée par tout les trucs British, c'est en passant mes journées à regarder Veronica Mars que je suis devenue aussi anglophile. Très américain tout ça. Enfin voilà, j'avais des photos de Londres accrochées aux murs. Je suis partie en séjour linguistique à Margate, dans le Kent, et pour mes 14 ans, mes parents m'ont emmené (avec mon frère) à Londres. J'ai su instantanément que c'était là où je devais vivre. Je m'en étais doutée auparavant, bien sûr (Londres, quoi !), mais ça m'a convaincue. Je me rappelle qu'on était en train de se promener dans Regent's Park quand ma mère m'a dit quelque chose comme "Ecoute, si cette histoire de venir étudier à Londres, c'est sérieux… Ca me va. J'adore la ville, et je pense que tout ira bien pour toi."
Donc voilà. Je suis rentrée dans un lycée où j'ai étudié la littérature anglaise afin de tenter d'impressionner les universités britanniques avec ma *fabuleuse* maîtrise de l'anglais. Je ne pense pas que j'aurais pu le faire sans passer par là. D'abord, parce que je ne parlerai pas aussi bien anglais, et parce que je n'aurais pas eu le soutien et les références pour le faire, mais avant tout parce que je n'aurais pas eu l'occasion de me montrer à travers ces trois ans de boulot non-stop jusqu'à l'épuisement que je pouvais parfois réussir et faire des trucs géniaux
Et donc, pourquoi ce blog ? Plusieurs raisons : j'adore écrire. J'ai une passion cachée pour l'étalage de ma vie en public. Mais, plus que ça, je souhaite utiliser l'expérience que je m'apprête à vivre, en faire quelque chose. Ce blog me servira probablement de journal de ma vie britannique, mais j'espère pouvoir aussi en faire un endroit où je pourrai raconter les contrastes entre les cultures française et britannique, ce que ça fait d'être un étudiant parti à l'étranger ou de vivre dans une très, très petite chambre, et comment survivre en terre étrangère.
En 2007, j'ai eu cette idée géniale. Elle était assez simple : une fois le bac en poche, j'irais étudier à Londres. Nous y voila.
Days till London: 15.
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